Ma demeure brûle
de Mariela Griffor, traduction en français de Guy Jean, Éditions d’art Le Sabord, Trois-Rivières, Québec, 2012.
Ma demeure brûle est oeuvre de mémoire. Retour sur les horreurs commises par la dictature militaire au Chili et sur une jeune existence qui bascule dans l’exil. Ces poèmes expriment l’amour qui hante toujours l’auteure après l’assassinat de l’amant. Mais aussi, les souvenirs de famille et les odeurs, les couleurs, les chants du pays qu’elle a quitté. Longue et difficile marche pour s’inscrire hors de la nostalgie, hors de l’exil, et habiter l’espoir d’un amour au présent.
(4e de couverture)
En cette demeure
tapissée de mon insomnie
j’épanche les maux d’un laborieux périple
et me reviennent en mémoire
une barricade, une bombe artisanale faite de mes mains
l’image de mon amant – son corps disparaît dans les airs
et dans ma tête, le salut est une arme semi-automatique.
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